Année scolaire 2024 / 2025

Ce cahier de textes reprend le plan du cours en détaillant les points abordés en classe
Les détails (en bleu) seront mis en ligne en fonction de la progression du cours.CAHIER DE TEXTEPremière heure de cours :* Textes officiels : but de l'enseignement de la philosophie en classes de terminales.
* L'épreuve de philosophie au baccalauréat.
* Structure et logique du cours : distribution du plan du cours télécharger ici
* Présentation du manuel de philosophie télécharger iciI - LA CULTURE
a. L'homme est-il un animal raté ?
- La nature humaine n'a rien de naturel.* Les différentes étapes qui nous conduisent de l'hominoïde à homo sapiens.
* Le néolithique et la sédentarisation.Quelques repères préhistoriques de l'évolution de l'homme :
télécharger iciPour mieux comprendre l'origine de l'humanité et surtout la manière dont les scientifiques étudient cette origine, je vous propose quatre podcasts de l'émission "Le cours de l'histoire" de France Culture :
Série « Préhistoire, à la rencontre des premiers humains »PODCAST * Épisode 1/4 : Aux origines de la marche, Toumaï, Lucy et les autres suivre le lien
PODCAST * Épisode 2/4 : Préhistoire, avoir de la suite dans les hominidés suivre le lien
PODCAST * Épisode 3/4 : D’un continent à l’autre, migrations préhistoriques suivre le lien
PODCAST * Épisode 4/4 : "La Guerre du feu", quand la Préhistoire enflamme les imaginaires suivre le lien
* La question de l'acquis et de l'innée : l'homme est un être de culture.
* Qu'est-ce que la nature humaine ?
Texte et document sur la nature, distribué en cours : télécharger ici
- La conscience est le propre de l'homme.
* Perceptions animales et conscience humaine.
* Peut-on parler de "conscience animale" ?
* La conscience comme principal vecteur de la culture chez l'homme.
Projection et commentaire d'un documentaire sur la conscience et la capacité de gérer son image face à un miroir. Le parallèle entre les singes, les jeunes enfants et les hommes.
La vidéo est consultable à cette adresse.
2 – L'art et la technique.
Introduction : la notion de "travail".
Texte et documents distribué en cours : télécharger ici
- Le mythe de Prométhée.
* Les étymologies négatives du travail dans l'Antiquité (activité de l'esclave, instrument de torture...)
- Aspects positifs du travail :
* Le travail comme action consciente de l'homme sur la nature (comparaison entre un architecte et une abeille selon Karl Marx).
* Le travail transforme la nature.
* Le travail transforme l'humanité.
* La dialectique du maitre et de l'esclave comme principe de la libération par le travail (le schéma qui a servi à illustrer le cours est téléchargeable ici)
Diffusion, en cours, du début de "Les temps modernes" de Charlie Chaplin (1936)
Un extrait est disponible à cette adresse.
- Aspects négatifs du travail :
- Karl Marx : les sociétés sont inégalitaires, il y a toujours un groupe qui domine et se réserve les meilleurs emplois.
- Le travail mécanisé : taylorisme, fordisme et toyotisme.
* Le loisir n'est pas forcément l'envers du travail.
* Il y a des loisirs constructifs et des loisirs abrutissants.
* Il y a des travaux constructifs et des travaux abrutissants.
Sujet de réflexion sous forme de dissertation philosophique :
Est-ce le travail ou le loisir qui définit le mieux l'homme ?
- Télécharger le détail de cette dissertation à cette adresse
- Télécharger les conseils de méthode pour une dissertation à cette adresse
- Un lien pour des émissions sur l'intelligence et l'intérêt des jeux vidéos à cette adresse
- La technique et l'idée de progrès.
* Ne pas confondre "technique" et "technologique".
* L'outil comme preuve et condition de l'humanité.
* L'outil prolonge à la fois le corps et l'esprit :
- Il multiplie notre puissance d'agir (corps)
- Il nous permet de concrétiser des projets imaginés (esprit)
* Les aspects positifs de la technique :
- Améliore la survie en permettant une certaine autonomie par rapport à la nature.
- Permet à l'homme de développer son intelligence et ses capacité propres (son "génie").
* Les aspects négatifs de la technique :
- Une puissance démesurée pour une seule espèce.
- Un usage déraisonnable des techniques.
- Des moyens techniques qui ne sont pas à la disposition de tous.
- Une complexité technique qui marginalise certains individus (ou certains groupes).
- Les "subséquences" de l'évolution technique.
- La question du progrès
Sujet de réflexion sous forme de dissertation philosophique :
Faut-il s'opposer au progrès technique ? Télécharger un plan détaillé ici- Qu'est-ce que l'art et qu'est-ce qu'un jugement esthétique ?Introduction :- L'art n'est pas le propre de notre espèce (Néandertal était aussi un artiste)
- L'art n'a pas toujours eu pour but de produire du beau :
# Une fonction sociale (tribale)
# Une fonction religieuse
# Une fonction politique ...
- Les différents "beaux-arts".NB. Une partie des œuvres projetées en cours se trouvent à l'adresse suivante : cliquez ici- La représentation et la question du beau.* Illusion du réalisme en art : toute œuvre est une représentation.
* Emmanuel Kant : "L'art n'est pas la représentation d'une belle chose, mais la belle représentation d'une chose".
* Le beau, c'est le style.
* L'idée de "beau naturel" a-t-elle un sens ?
- Kant dit qu'il y a une beauté naturelle universelle (perceptible par tous)
- Oscar Wilde dit le contraire : "La nature imite l'art".- Le génie et la création.* Le "génie" est une faculté : il ne faut pas confondre "avoir" du génie et "être" un génie.
* Le génie est la capacité de créer des règles là où il n'y a pas de règles.
* Le génie est inventif.
* Pablo Picasso : "Tout acte de création est d'abord un acte de destruction".Trois documentaires pour compléter le cours sur l'art :- Extrait du "Mystère Picasso" d'Henri-Georges Clouzot :
à cette adresse- Extrait 2 du "Mystère Picasso" d'Henri-Georges Clouzot :
à cette adresse- Une conférence du Centre Georges Pompidou sur Kandinski :
à cette adresse- Le jugement esthétique.* Deux types de jugements : le jugement objectif et le jugement subjectif.
* Le jugement esthétique n'est ni l'un ni l'autre.
* Ne pas confondre le goût et le bon goût.
* Juger d'une œuvre, c'est engager un dialogue avec l'auteur, avec les autres et avec soi-même.
* Des goûts et des couleurs il faut discuter.Sujet de réflexion sous forme de dissertation philosophique :Faut-il être spécialiste pour juger une oeuvre d'art ? Télécharger un plan détaillé iciII - LA LIBERTÉ
1 – Droit et liberté.- Être libre, est-ce que l'on veut ou bien faire ce que l'on peut ?* Point de vue de René Descartes : la liberté s'incarne dans la volonté.
# Distinction "âme" et "corps".
# Il faut luter contre les désirs.
# La volonté fait que notre raison domine nos passions.
* Point de vue de Spinoza : la liberté consiste à savoir gérer nos désirs.
# On ne peut pas séparer l'esprit et le corps.
# Il y a de bons et de mauvais désirs.
# Un esprit sain dans un corps sain.- Droit, légalité et légitimité.
* Une phrase de Rousseau comme procédé mnémotechnique : "Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir".
* Logique d'une tyrannie pyramidale : le plus fort --> force --> obéissance = un gouvernement fondé sur la peur.
* Définition d'une société qui repose sur le droit.
* Définition du droit (écrit et non écrit / garant de l'intérêt général / propre à une époque historique) et du devoir (la réponse citoyenne au droit).
* Le respect est ce qui rend possible la réciprocité du droit et du devoir.
* La question de la révolte :
# Au nom de l'ordre public, il faut contenir la révolte.
# Problème : un citoyen qui ne se révolte pas face à l'arbitraire est complice de cet arbitraire.
# Jean-Jacques Rousseau : le droit et le devoir de révolte.Projection de l'expérience de Milgram (extrait du film "I comme Icare" de Henri Verneuil)
l'extrait est consultable ici2 – La justice.- Les différentes formes de justices* Les symboles : le bandeau, la balance et le glaive.
- Le bandeau : l'égalité, la même justice pour tous.
- La balance : le mérite, les échanges et les cas particuliers.
- Le glaive (l'épée) : la répression, à ne pas confondre avec la "coercition".Sujet de réflexion sur le modèle d'un plan dialectique :- Les inégalités sont-elles nécessairement injustes ?* 1) Les inégalités sont la face visible de l'injustice.
- Injustices naturelles et sociales.
* 2) N'y a-t-il pas des inégalités légitimes ?
- La question du mérite et les inégalités "fonctionnelles".
* 3) Égalité et équité.
- La "balance" (l'équité) comme symbole d'une justice plus réaliste qu'une égalité qui serait purement idéale.
* Que faire face à l'injustice ?- Antigone, Socrate et Rousseau.* La question des droits de l'homme- Acte 1 : Les révolutions anglaises.
- Acte 2 : La déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique.
- France : abolition des privilèges et Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
- Comparaison de l'article 1 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen et de l'article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
- La critique de la D.D.H.C par Karl Marx : une liberté égoïste et une propriété privée hiérarchisante.3 – La société : mœurs et religion.*La question de la religion et de la laïcité-Définition de la religion : "Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré."
- Les croyances et les dogmes.
- Le sacré.
Réflexion critique à partir d'un sujet de dissertation :
* L'homme peut-il se passer de religion ?1. La religion, un élément déterminant et facteur de civilisation.
2. La religion comme forme d'accès "primaire" à la conscience : le rapport à la science.
3. Croire et savoir.PODCAST * Régis Debray (France Culture) Qu'appelle-t-on la religion ? suivre le lien- La laïcité.Deux origines à la laïcité :
- Demos, ethnos et laïos (trois termes pour désigner le peuple, en grec ancien).
- Le "laïc" et le "clergé".
- La laïcité comme acceptation de la pratique religieuse et refus de l'obligation religieuse.
- Le "lieux" de la laïcité (de l'espace public à l'espace privé).
- Nécessité de la laïcité et les guerres de religion.***
Étude de texte : une
correspondance entre Albert Einstein et Sigmund Freud à propos de la guerre (1932) - dans le cadre d'une réflexion organisée par la Société des Nations.
Le texte a été distribué en cours, mais il peut être
téléchargé à cette adressePlan des deux lettres :1)Albert EINSTEIN (1979 – 1955) pages 1 à 3* Absence d’instance internationale pour juger les États.
* L’Europe des nations.
* Besoin de pouvoir des classes dirigeantes.
* Cupidité des industries de guerre.
* Soumission des peuples (servitude volontaire).
Question : est-ce que tout ce monde n’y trouverait pas son compte ?
Une psychose de haine : les rois assouvissent leur soif de pouvoir et les soldats leur soif de violence.
2)Sigmund FREUD (1856 – 1939) pages 4 à 10.* Freud confirme qu’il y a une pulsion de violence comme chez les animaux, car l’homme est un animal.
* La Société des Nations est impuissante car les hommes ont des pulsions naturelles pour la violence.
* Le nationalisme est un symptôme de ces pulsions.
* Deux pulsions contradictoires : pulsions de vie et pulsions de mort.
* Deux pulsions inséparables (ambivalence).
* Faire triompher la vie contre la mort ? Il faut essayer… sans garantie.
La version PDF de la présentation Powerpoint des extraits de la correspondance entre Einstein et Freud projetée en cours est téléchargeable
à cette adresseIII - LA VÉRITÉ Introduction : la science, une discipline en évolution constante. De Pythagore à Niels Bohr.
a. L'opinion commune (la doxa).* Se méfier des sens.
- Ne pas oublier le déterminisme social et culturel.
- La "propagande" quotidienne.
- Les biais de raisonnement.* Le paradoxe comme arme critique.
- Comment passer de l'ignorance au savoir ?
Étude d'un texte de Platon : "Allégorie de la caverne" extrait du livre VII de "La République".Vous pouvez télécharger le texte de l'Allégorie distribué en classe
à cette adresseVous pouvez télécharger le fichier PDF des dessins projetés en cours pour l'Allégorie de Platon
à cette adresse-----> À VENIR * Comment construire une vérité scientifique ?
3 – Vérité et morale.* Les différentes sortes de morales.
* Peut-on justifier l'absence de morale ?