L'introduction comprend généralement trois étapes qui annoncent les différentes parties du plan.

1. L'énoncé d'une opinion commune

Cette opinion correspond à ce qui vient à l'esprit lorsqu'il est confronté à la question posée par le sujet et, en ce sens, elle représente une première réponse à cette question. Cette réponse est toutefois insuffisamment réfléchie et argumentée même si elle constitue un point de départ indispensable pour la réflexion.

2. La problématisation de l'opinion de départ

En mettant en évidence un paradoxe ou une contradiction, cette seconde étape montre la nécessité de dépasser l'affirmation première et d'apporter une réponse plus instruite. Prenant appui sur une culture philosophique, cette partie justifie un examen argumenté et l'obligation pour la pensée de problématiser sa première lecture du sujet. Le développement de la dissertation apparaît alors nécessaire !

3. La présentation de l'enjeu du sujet

Cette partie, plus difficile, vient fixer l'intérêt de la dissertation. Celui-ci est à la fois d'ordre théorique et pratique. Il s'agit tout autant de comprendre la complexité d'un problème que d'en montrer les implications pour l'existence de chacun. Pour ce faire, il faut annoncer le plan de votre dissertation – en prenant bien garde à ne pas énoncer la conclusion ou la synthèse. Celle-ci ne doit être qu’esquissée.

La conclusion comprend le plus souvent trois étapes.

1. Le bilan de la dissertation.

Alors que l'introduction dessine les étapes d'un cheminement, la conclusion assure qu'elles ont été parcourues.

2. Elle clôt le raisonnement par une réponse précise. Elle montre, en particulier, comment le problème envisagé dans l'introduction a trouvé une solution, ce qui a pour effet d'éviter les réponses finales indécises, qui hésitent entre des points de vue opposés.

3. Un éventuel élargissement du sujet (Un exercice très difficile)
Se gardant de tout formalisme, la conclusion peut également proposer un élargissement lorsque le sujet comporte des liens manifestes avec d'autres sujets de réflexion. Il convient cependant d'éviter un questionnement final trop ouvert, ne serait-ce que pour ne pas retrouver, sans qu'on y prenne garde, la question posée par le sujet.
































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